Il y a des figures qui vous accompagnent sans que vous le sachiez.
Jules-Étienne Marey est de celles-là. Avant même de connaître son nom, j’étais fascinée — dans ma pratique sportive comme dans mon regard de designer — par la magie du mouvement : ce moment où le corps trouve sa juste place, son rythme, son souffle.

Aujourd’hui, dans mes cours de padel comme dans mes projets créatifs, je reviens souvent à cette question :
Comment aider chacun à ressentir et à comprendre son propre geste ?

Marey, l’homme qui a mis le mouvement en lumière

Au XIXe siècle, ce physiologiste français a inventé des outils pour décomposer les gestes du corps humain. Grâce à la chronophotographie, il a permis de visualiser les trajectoires, de mieux comprendre les forces invisibles à l’œil nu.

Ses travaux ont influencé la science, le sport, l’art… et me touchent encore aujourd’hui. Car ils posent une question essentielle :
Et si le progrès ne passait pas par la vitesse, mais par la conscience du mouvement ?

Le padel comme terrain d’exploration

Je ne prétends pas avoir une méthode figée.
Mais j’avance, avec les joueurs et joueuses que j’accompagne, dans cette recherche d’un geste plus fluide, plus simple, plus ressenti.
Je m’inspire de ce que j’ai appris comme athlète, de ce que je découvre encore chaque semaine en enseignant.
Je m’appuie sur :

  • la décomposition des gestes techniques (service, bandeja, volée…),
  • l’attention au souffle et à l’ancrage,
  • des outils sensoriels pour aider chacun à progresser avec plaisir, à son rythme.

Bouger mieux, c’est aussi vivre mieux

Ce que je cherche à transmettre, c’est une autre manière de pratiquer :

-plus connectée au corps,
-plus douce avec soi,
-mais toujours exigeante dans l’intention.

Alors oui, ce n’est peut-être pas encore une “méthode”.
Mais c’est une philosophie en mouvement, et Marey m’aide à la faire grandir.